Nangle F. Luaine
• Ta couleur : #99FFFF • Ton boulot : Etudiante en photographie • Ta race : Métamorphe - Chien • Messages : 7 • Date d'inscription : 25/10/2015 • Âge : 25
| Sujet: Union Interdite - Luaine. [100% Loading] Lun 26 Oct - 0:48 | |
| NANGLE Faoiltiarna Luaine |
• Sexe ; Femme. • Âge ; Vingt-cinq ans. • Origine ; Irlandaise. • Race ; Métamorphe – Chien [Dogue du tibet] • Sexualité ; Hétérosexuelle. • Groupe ; Pacifique. • Travail ; Etudiante en photographie ; vendeuse dans un magasin de vêtements les mercredis et samedis après-midi. • Personnage utilisé ; Luo Tianyi - Vocaloid
• Ton repas préféré ; Les Baked beans britaniques. • As-tu un fétiche ; Les clous. • Dr Pepper ou Coca ; Dr Pepper. • Grand ou petit ; « Plus c'est grand, mieux c'est. » • Ton habit préféré ; La chemise de nuit. • Ta série préférée ; Father Ted. • Tu aimes le melon ? ; Pas vraiment.
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Physique ;
« Elle est mignonne : un peu trop. C'est une femme assez petite -un mètre soixante, peut-être. Toute fine, avec un visage rond, un petit nez très légèrement retroussé et de minces lèvres roses. Je suppose que les gens la prennent souvent pour une adolescente. Mais, malgré son air d'enfant, elle a quelque chose d’irrésistible... un côté sauvage, dans sa démarche désinvolte et un peu ailleurs. Ses yeux, surtout, son magnifiques. D'un vert nuancé, magnifique et complexe, terriblement expressifs. Un mélange de pomme et de citron, de châtaigne et de cendre. Un alliage de méfiance et d'aisance, de crainte et de curiosité. Ses cheveux aussi, sont un peu indéfinissables... un mélange de brun clair et de gris. A la fois pleins de reflets mais assez ternes. Chez elle, tout s'oppose ; et c'est ce qui la rend fascinante... elle devrait, simplement, mieux se mettre en valeur. Arrêter de se cacher sous des habits larges et son style casual, Elles a de jolies formes, bien proportionnées, et un corps tout en muscle qui lui donnent de magnifiques fesses et une poitrine fière. » Quelqu'un qui ne lui est pas insensible.
« Je l'ai vu plusieurs fois, roder autour de la maison. Le dimanche, surtout. C'est une bête majestueuse, ça c'est sûr, y'a pas à dire ! Avec ses grands poils gris qui flottent au vent... elle s'approche parfois un peu de la maison. Mes enfants voulaient aller la caresser, la dernière fois. C'est vrai que sa fourrure a l'air toute douce, mais elle les regardaient d'un tel air que j'ai préféré les faire rentrer. Ses yeux sont un peu effrayant : un vert aussi perçant, est-ce que c'est vraiment naturel ? Enfin ; c'est surtout qu'il est énorme, ce chien. Pour vous dire, dans le coin, on l'appelle le lion blanc. » Une habitante d'une maison reculée.
Caractère ;
« Luaine ? Oh, elle est plutôt gentille. Un peu taciturne, je trouve... elle reste un peu dans son coin, vous voyez ? Je ne dirais pas qu'elle nous snob, mais elle n'est pas vraiment du genre à aller vers les autres... Quand on lui demande un coup de main, au moins, elle ne nous envoie pas chier. Mais je ne crois pas qu'elle rendrait n'importe quel service, et à n'importe qui. Sympathique, mais sans plus. Elle sait se montrer agréable sans réellement s'impliquer. » Une collègue de Luaine.
« C'est une bonne vivante... dans les bars, en tout cas. Je ne la côtoie pas souvent, mais on s'est retrouvé ensembles à plusieurs soirées. Elle aime bien boire, et elle se dévergonde sacrément une fois qu'elle a un coup dans le nez ! Par contre, j'ai jamais réussi à la mettre dans mon lit. Personne, je crois... si ça se trouve, elle est vierge. » Un garçon intéressé.
« Eh bien... c'est une fille triste. Je pense. En fait, elle n'a jamais l'air triste, mais puisqu'elle n'a jamais vraiment l'air joyeuse non plus... elle ne parle pas énormément, et elle fuis les situations qui la dérange. Cependant, elle donne de très bons conseils. Ce serait bien qu'elle les applique, elle aussi. Oh... elle n'est pas très démonstrative affectivement. Les gens le prennent parfois assez mal, d'ailleurs. » Quelqu'un d'un peu trop perspicace.
« Luaine est le genre de personne à laquelle on s'attache si elle nous apprécie, parce qu'elle se montre gentille et calme. Et puis, son sens de l'humour désastreux est divertissant. Elle est présente pour ceux qu'elle aime, un peu maternelle et protectrice. Possessive, aussi. Mais c'est surtout le genre d'amie qui sait tout de nous -parce qu'on lui confie tout, mais dont on ne sait rien. Elle se renferme un peu, là dessus ; et c'est un de ses défauts. » Quelqu'un qui apprécie beaucoup Luaine.
« Elle se méfie trop. Même quand elle nous adore. Seulement, elle a tendance à trop douter d'elle même pour nous faire part de ce qui ne vas pas dans une relation. Elle n'est pas assez franche avec les gens auxquels elle tient, elle veut tout garder pour elle. Mais comme elle est assez colérique, elle va exploser ailleurs. Je ne serais pas étonné qu'elle se fasse du mal ; qu'elle se mutile, par exemple. » Une personne qui la connaît bien.
« Le chien est un animal fidèle, profondément dévoué à son maître. Certains se laissent mourir lorsque ce dernier disparaît. Ce sont des animaux exceptionnels, très intelligents et dotés d'un instinct qui peut faire des miracles. Ce sont des alliés sans égal lorsqu'on sait gagner leur affection. C'est un comportement qui peut d'ailleurs se retourner contre eux, puisqu'il leur est difficile de se retourner contre leur maître. Ils feraient d'excellents pions. On dit que le Dogue du Tibet est l'animal le plus fidèle qui existe ; il donnerait sa vie à son maître sans hésitation. Cependant, sauvage et indépendant, c'est un chien dont il faut gagner le respect. » Une personne bien renseignée.
« Louaine souffre encore des découlements de son passé. Elle est méfiante, colérique et alors violente -comme un chien battu. Depuis qu'elle s'est enfuie, elle n'a jamais pu arrêter les antidépresseurs sans faire une rechute sévère. Ses séjours en clinique se sont cependant raréfiés ces deux dernières années. Elle continue de consulter ; et régulièrement. Elle souffre encore du deuil de son enfant, qui l'obsède toujours. Elle est toujours assaillie par de violentes crises de panique, environ une à deux fois par mois. Il est cependant certain que son état s'améliore avec le temps. » Son psychologue.
Histoire ;
-Vous savez, Luaine, je pense que parler pourrait vous faire du bien... -Je vais bien, monsieur. Elle soupira. Merci de vous en inquiéter, mais je vais bien. -C'est la troisième fois que vous arrivez en retard au travail, aujourd'hui. Ce n'est pas dans vos habitudes. Écoutez... nous nous connaissons depuis plus de trois ans, maintenant. Vous savez que que vous pouvez me faire confiance. Je vous ai déjà aidé dans une situation délicate, n'est-ce pas ?
Un silence gêné envahi l'arrière boutique. Face à son patron -et ami, Luaine détournait le regard en triturant nerveusement ses doigts derrière son dos. Les souvenirs douloureux entravaient sa gorge ; mais il avait raison. Elle n'avait jamais parlé de tout ça[/i] à quelqu'un d'autre qu'un psychologue. Et cela lui manquait cruellement. [/i]
-Mon fils. -Vous avez un fils ? -J'avais. Il aurait eu dix ans, hier.
Les yeux écarquillés, la bouche entrouverte, MacMahony semblait chercher à comprendre les mots de son interlocutrice. Lentement, la jeune femme s'assit sur un carton entreposé dans un coin de la pièce. Elle était soudainement plus sûre d'elle.
-Vous insistez pour que je parle ; allons-y.
Après une hésitation, MacMahony pris place sur un second carton. Il croisa ses mains sur ses genoux, se penchant légèrement comme prêt à entendre une confidence de la plus haute importance. Enfin, après tant d'années à chercher à comprendre cette femme, elle semblait décidée à lui révéler son passé.
-Mes parents s'aimaient. Deux irlandais respectables, sans rien de vraiment exceptionnel. Je suis née trois ans après leur mariage. Faoiltiarna Luaine. Des gaéliques Faol et Tiern, loup et chef. Un sacré prénom, qui reflétait d'avantage le caractère de ma mère que le miens. Mon père préférait Luaine : lune. C'était plus doux, plus féminin, moins guerrier. Mon père avait une image précis des femmes, vous savez. Douceur, fidélité, dévouement... ma mère n'était pas vraiment douce ou dévouée, mais je suppose que c'est ce qui l'a charmé. Elle savait y faire, avec lui... J'aimais profondément mes parents. Ma mère, surtout. Nous étions très fusionnelles, de part notre espèce commune. -Qu'est-ce qu'il s'est passé ? -C'était une métamorphe bâtarde, mi louve mi chienne. Si elle était fidèle à la meute -la famille, elle avait besoin de... voir du pays. Quand j'avais un an, elle est partie deux semaines au canada, chez de la famille éloignée. Quand elle est revenue, elle était enceinte. -Elle a trompé ton père... -Avec un autre métamorphe. Mon père l'aimait, il a voulu fermé les yeux... mon frère est né -Andreas. Un métamorphe, lui aussi. Un loup. Mon père a commencé à boire, de plus en plus... il n'aimait pas Andreas. Ce n'était pas son fils. Mais il ressemblait tellement à ma mère...
Luaine fit une pause, un doux sourire aux lèvres. Elle semblait nostalgique.
-Nous avons vécu plus ou moins normalement jusqu'à ce que j'ai sept ans. Mon frère est rentré à l'école, il a commencé à se battre avec ses camarades. Notre père le punissait sévèrement, trop sévèrement. -Il le battait. -Régulièrement. Un soir, ma mère s'est interposée. Il l'a frappée, frappée, jusqu'à ce qu'elle ne bouge plus, jusqu'à ce que son sang se répande sur le carrelage... -Il l'a tuée ? -Tuée, et tuée encore. Jusqu'à ce qu'elle ne ressemble même plus à un cadavre humain.
MacMahony détourna les yeux, mal à l'aise. Au fur et à mesure de son récit, Luaine prenait une aisance dérangeante.
-Nous avons déménagé. En Angleterre. Newcastle, je crois... ou ses environs. -Vous croyez ? Vous n'en êtes pas sûr ? -Notre père nous a emmené de force. Le taxi, le train. Tout est allé beaucoup trop vite... notre grand-mère vivait là bas. Elle nous a hébergé, ou plutôt... elle a hébergé notre père. -Je ne comprend pas. -Nous sommes arrivé en pleine nuit. Mon père avait les clefs ; bien sûr. Il nous a enfermé dans la cave. Une journée suivante, nous l'avons entendu raconté que notre mère l'avait viré de chez nous pour un autre. Elle eut un rire sans joie. -Combien de jours est-ce que vous êtes restés dans la cave ? -Huit ans.
L'homme ouvrit grand les yeux devant les aveux de son amie. Il peinait à la croire. Huit ans, Huit ans dans une cave ? C'était impossible. ce genre de choses n'arrivait que dans les films.
-Pourquoi... pourquoi vous n'avez pas crié, appelé à l'aide ? -Il avait tué notre mère ; sous nos yeux. Qu'y a t-il de plus terrifiant que l'assassin de celle qui vous a donné le sein ? Par la suite, il a pris... des précaution. Elle eut un geste vague de la main, éludant les dites précaution. Ce n'est pas important. -Ca a dû être... Il cherchait ses mots. -Horrible ? Traumatisant ? Elle rit un peu ; légèrement, oui. Huit ans dans le noir, dans notre pisse, à dormir sur des matelas miteux. Du porridge à midi, du porridge le soir... j'ai horreur du porridge. Nous étions seuls, Andreas et moi. Nous pleurions chaque jour dans les bras l'un de l'autre. -Le temps a dû paraître si long... -Nous jouions. Des jeux innocents, vous savez... le coboy et l'indien, le voleur et le policier... Andreas prenait toujours le mauvais rôle. C'était dans son caractère, un véritable petit diable ! Moi, j'étais une petite fille plus calme. Gentille, maternelle, douce. Un peu autoritaire aussi, c'est vrai. Mais j'avais un côté naïf et rêveur. Mon jeu préféré... c'était papa et maman. -Comme beaucoup d'enfants. -J'avais onze ans. Elle souris, un sourire étrange, un peu malsain. Elle parlait d'une manière de plus en plus décousue. Mais nous avions besoin d'amour... Andreas me le disait souvent, qu'il m'aimait. Je lui disais aussi. Mais ce n'était pas suffisant... alors, un jour, je me suis dis : pourquoi ne pas s'aimer comme maman et papa ? -Ne me dites pas que... -Ce n'est pas allé très loin, au début. Des petits bisous sur la bouche, des caresses sur la poitrine. Il ne faisait pas très chaud, en hiver. On dormait l'un contre l'autre. Nos mains sont descendues de plus en plus bas. -Comment... -Vous savez, nous étions dans cet enfer noir depuis presque cinq ans. C'était agréable, et ça l'est devenu encore plus avec le temps. -Votre fils, c'est... ? -J'y viens. Nous avons commencé à coucher ensemble lorsque j'avais un peu plus de quatorze ans. On le faisait... souvent. Le plus souvent possible, en fait. C'était notre échappatoire, le seul que nous avions. Je suis tombée enceinte, mais ne m'en suis rendue compte que très tard. J'ai accouché d'un petit garçon. Je l'ai appelé Faolan. Il n'a pas vécu très longtemps, il... Sa voix se brisa. Je n'ai pas supporté de voir son petit corps ainsi pantelant dans mes bras. Il fallait que je m'échappe, vous comprenez ?
Ses yeux perçants fixaient MacMahony avec une agressivité dérangeante. Il en avait des sueurs froides, et tout son être lui criait de s'enfuir.
-C'était la première fois que je reprenais une forme animale. Depuis la mort de ma mère, je... je ne m'en sentais plus capable. J'avais presque oublié cette part de moi. Elle soupira. J'étais devenue folle, folle de douleur. C'est gros, un chien du Tibet ! Elle rit. J'ai enfoncé la porte, et avant que qui que ce soit ne puisse comprendre ce qui s'était passé, j'étais à des lieues de la maison. J'ai perdu connaissance, et la mémoire par la même occasion : pendant plus de six mois. Le traumatisme, d'après les psychologues. -Et, maintenant... -Quand la police est arrivée dans la maison de ma grand-mère, ils n'ont trouvé que cadavre et destruction. On a pu exhumer mon fils : mais aucune trace d'Andreas. Je suppose... qu'il est allé mourir quelque part. Un sourire peiné couvrait son visage : elle avait tout perdu. -Votre frère, Andreas... vous l'aimiez ? -Comment ne pas aimer le seul homme de ma vie ? Mon petit frère, mon pilier, mon amour, mon amant... je l'ai protégé de beaucoup de chose. Il avait à peine six ans lorsque notre calvaire a commencé, et à cet age, on a besoin d'un semblant de vie normal. Il fallait retenir l'heure qu'il était, le jour, ne pas perdre la notion du temps. -Vous étiez si jeune... -C'est quelque chose que j'ai fais naturellement. J'étais la grande sœur, après tout.
Il y eut un long silence, un peu gêné, où Luaine semblait perdue dans ses souvenirs.
-Vous vous en êtes sortis, maintenant. -Vous croyez ? Je n'ai plus de père, plus de mère. On m'a enlevé mon fils, et mon frère a disparu en même temps que mon amant. -Pourtant, vous ne perdez pas espoir. Vous cherchez un avenir. -Il fallait bien. Peut-être qu'il est toujours en vie, après tout... -Vous vivez dans l'idée de le retrouver ? -Sans doutes. Les photos prises par la brigades de police sont poignantes. Ce sont elles qui m'ont décidées à faire des études de photographie. Elles sont le seul lien qu'il me reste, avec Andreas et Faolan. Je suis arrivée ici, et... -Et vous m'avez rencontré. -Et j'ai dû avancer.
Tervilles ;
• Comment es-tu là ; Partenariat ~ • Code ; [Soumis?] Tu n'as pas idée à quel point ♥ • Pays ; France ~ • Âge ; Seize ans. • Sexe ; Femme. • Cookies ou brownies ; Brownies. • Yaoi ou Yuri ; Yaoi !
© Flyremoon.
Dernière édition par Nangle F. Luaine le Mar 27 Oct - 17:35, édité 3 fois |
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Vandersmissen Corey
• Ta couleur : #b83342 • Ton boulot : Chauffeur de Taxi • Ta race : Humain • Messages : 13 • Date d'inscription : 02/10/2015
| Sujet: Re: Union Interdite - Luaine. [100% Loading] Mar 27 Oct - 19:22 | |
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Alors, je t'annonce que tu es validey ♥Que dire sur cette fiche qui est, au final, aussi magique que je l'avais espéré? Je me suis délecté de ton écriture, de tes tournures de phrases et de tes mots. Tout est magnifiquement ficelé ensemble et je n'ai pas vu le temps passer, j'aurais même pu continuer à lire longuement - quoi que je dois tout de même me remettre sur les études, encore. Mleh. J'aime ces différents points de vue apporté quant à a personnalité et à son physique qui, somme toute, semble désormais bien alléchant. J'ai pu imager Luaine avec aisance et j'adore ça. Autrement, ton histoire m'a charmé et je me suis laissé plonger en elle, bercé par chaque paragraphe. J'ai aimé comment chaque petites choses étaient emmenées, leur raison du pourquoi elle étaient là. Allen et Enzo vont se sentir moins seuls en inceste /poutre/ Bref, j'ai tout bonnement adoré ta fiche! Le forum t'es donc désormais ouvert, mais n'oublie pas de recenser ton avatar ICI et ton métier ICI, de faire ta demande de logement ICI ainsi que de rang ICI si tu le désires. Sur ce, ce sera au plaisir de se croiser en CB ou in rp ~
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