Padgray N. Keith
• Ta race : Métamorphe de Hyène rayée • Messages : 5 • Date d'inscription : 13/09/2015
| Sujet: Keith ; Un bon gars qu'on a pas forcément envie d'approcher { Terminé. Dim 13 Sep - 18:49 | |
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• Sexe ; Tu le vois pas, crétin ? • Âge ; Vingt-six. Et me traite pas de vieux. • Origine ; Écossaise, comme tous les gens d'ici, ou presque. • Race ; Métamorphe. Hein ? Ah, une hyène rayée. • Sexualité ; C'est du sexe, hein ? Alors tout me va. • Groupe ; Instables à ce qu'il parait. • Travail ; J'tiens un café avec une rousse un peu trop collante. • Personnage utilisé ; Kazeshi Arashi feat Arashini
• Ton repas préféré ; Un steak d'agneau avec de la salade aux pommes. • As-tu un fétiche ; ... J'aime bien le cuir ? La matière, crétin, pas les tenues qui vont avec. • Dr Pepper ou Coca ; Dr Pepper. • Grand ou petit ; .. Petit. • Ton habit préféré ; Ma veste en cuir. • Ta série préférée ; J'regarde pas la télévision. • Tu aimes le melon ? ; Je préfère la pastèque.
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Physique ;
« C'est lui, hein ? Ouais, non, pas lui. Lui, là. Le grand, aux cheveux noirs. Putain, c'est vrai qu'il est imposant. Je dirais... Un mètre nonante, non ? Je pense. En tout cas, j'aimerais pas le faire chier. Rien qu'à croiser son regard, on peut savoir qu'il serait prêt à en découdre. Pourtant, son attitude est relâchée, ses mains dans ses poches et un peu dépité. Peut-être parce que la fille qui l'accompagne est trop active ? Vu son regard exaspéré et le soupir qu'il vient de lâcher, je crois que c'est le cas. Oui, elle est mignonne, je l'avoue, mais je suis sûr que ce n'est pas le genre de personne avec qui il adore se taper la discutions. C'est sincèrement à se demander comment il fait pour la supporter vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
Je le vois fermer les yeux, grommelant un instant avant de reprendre sa marche à de grandes enjambées, ses cheveux noirs lui retombant devant le visage. C'est vrai qu'il a une coupe spéciale, ce gars. Keith, c'est ça ? Quelle idée de couper ses cheveux ainsi. Ils sont presque à ras vers l'arrière et vers l'avant, il a presque une touffe qui lui retombe devant les yeux. T'aimes bien toi ? Bon, ouais, ça lui fait un style particulier. Par ailleurs, ceux-ci sont dorés, perçants, cernés de noirs, à se demander s'il ne met pas du crayon sous ses paupières. Mais passons.
Ses sourcils sont froncés et sincèrement, c'est ça qui rend le reste de son visage un peu trop dur. Il devrait faire gaffe et penser à se relaxer de temps à autre, c'est pas toujours bon de rester crispé ainsi, je le plains s'il vient à avoir une copine un de ces jours. Puis, ses oreilles qui sont parfaitement visibles, trouées de quelques anneaux argentés. Il y a d'ailleurs une rumeur qui dit qu'il serait percé à la langue. C'est vrai ? Oh, tu l'as vu au perceur du coin ? D'accord. Il en a un ailleurs ? Non ? Je suis sûr qu'il serait capable d'en rajouter. Quand on commence, souvent, c'est comme une drogue, on fini par en faire plusieurs. D'ailleurs, ses vêtements sortent de l'ordinaire, tu ne trouves pas ? Il ne porte que rarement des couleurs, la plupart du temps en noir ou en blanc, voir gris. Ses manteaux sont souvent à traîner presque à même le sol, noirs, en cuir ou en un tissu assez solide.
Mais je pense qu'il n'a pas que cette forme, mh ? Certains l'ont déjà vu sous un autre angle. Car vois-tu, c'est un métamorphe. Une hyène assez intéressante je dois dire. Même là, il est déjà plus grand que la normale. Enfin, tous les métamorphes ont une forme plus imposante en animal, c'en est presque angoissant de les croiser le soir. Celui-ci ne mesure non pas quatre-vingt centimètres au garrot mais un bon mètre, de quoi faire trembler la plupart des personnes. Son pelage est gris sombre, jonché de rayures qui partent toutes dans le même sens, un peu comme les zèbres. Ses oreilles sont dressées, son museau noir, des pattes fines et un corps assez élancé. Tout ce que j'espère, à présent, c'est de ne jamais le croiser sous cette apparence et encore moins s'il est énervé. »
Caractère ;
« Tu te souviens de ce gars dont j'te parlais y a même pas quelques secondes ? Bah le revoilà. Sincèrement, il me fout les boules avec le sang étalé sur sa face. Le pire dans tout ça, c'est qu'il a pas l'air de s'en soucier pour autant. Il est là, les mains dans les poches, à sortir de son café tout en traînant les pieds. Pourtant ce soir, c'était étrangement fermé. D'autant plus que cette drôle de bête se trouvait être seul. Il n'était pas accompagné de la rousse, cette jeune fille qui l'insupporte. Enfin, je dis ça, mais j'aimerais pas causer des problèmes à la demoiselle. La dernière fois, j'avais aperçu une ordure en train de vouloir l'abuser après que Keith se soit écarté et qu'elle ne soit plus dans son champ de vision. Hélas, cet homme n'a pas fait long feu. C'est un peu comme si ce gars et cette meuf étaient liés, comme si il savait où elle était et n'importe quand. L'agresseur avait, je pense, comprit qu'il ne fallait plus recommencer sa connerie, se retrouvant presque égorgé par la poigne de ce taré aux mèches noires. Il n'en fallut pas plus pour qu'il manque de s'étouffer et de détaler en courant, profitant du fait que Keith l'ai lâché pour mieux pouvoir fuir. Cependant, lui ne l'avait pas cherché. Il n'avait pas poursuivit l'agresseur et était retourné près de Lindsey pour voir si tout allait bien. En voyant qu'il n'y avait aucun problème, ce dernier avait continué sa route. Au final, je ne le comprenais pas vraiment.
Était-il possessif ? Agissait-il réellement comme un prince charmant de son plein grès ou bien avait-il passé une sorte de pacte avec cette jeune femme ? D'ailleurs, comment peut-elle autant admirer cette chose. Suffit juste qu'il nous lance un regard pour piger qu'il faut détourner le notre, se barrer vite fait et ne pas trop insister. En plus de ne pas être très… je ne sais pas, il a pas l'air de parler beaucoup. Un peu comme s'il vivait seul. Il a l'air de subir la vie qui venait ainsi sans trop demander son reste, acceptant tout et n'importe quoi tant que ça n'allait pas à l'encontre de ses principes. Étrange pour une hyène qui est censée vivre en groupe, non ? Dans tous les cas, il ne m'inspire pas confiance et je n'irais certainement jamais lui parler. Ce que je sais d'autre, c'est qu'il passe de temps en temps à une boulangerie, repartant avec un paquet de pâtisseries au bout du bras. Une chose curieuse à ajouter serait le fait que les vendeurs soient presque adorables avec lui, sans exagération. Je vois même souvent cette boulangère à travers la vitrine, lui sourire, rigoler et lui tendre la monnaie qu'il ne préfère pas récupérer. Cet animal est bien curieux, si vous voulez mon avis. »
Au final, ce que les autres pensent de cette personne restent toujours dans la même tournante. « Il fait peur » ou « J'ai pas envie de l'approcher » sont souvent les phrases qui reviennent dans les rumeurs, portant à confusion. Donc forcément, plus personne n'ose l'approcher. Je ne dis pas qu'il faut lui jeter des fleurs, mais ce n'est certainement pas un tueur sanguinaire qui ferait du mal à n'importe qui. Il suffit de mesurer ses paroles, de ne pas lui manquer de respect. Ou encore ne pas aller à l'encontre de ses principes ? Certainement. Je suis d'ailleurs sûr qu'il a un grand cœur, le bougre. Adorant les chats et les autres bêtes, il s'arrête la plupart du temps à l'animalerie. La population d'Orcades préfère garder de mauvais souvenir à la place d'en garder des bons de cet homme. Enfin, il est vrai qu'il ne supporte pas la race humaine, mais ce n'est pas pour autant qu'il va rechercher à l'annihiler pour autant. Comme je dis et le répète, si personne ne vient à l'encontre de sa vie ou de celle de sa protégée, il n'en fera rien et continuera sa route. Néanmoins, si votre gueule ne lui convient pas, il se fera un malin plaisir à faire en sorte de ne plus la voir.
« Keith ? Qui ça ? Oh, le gars qui traîne souvent dans le coin en tirant la gueule ? Ehw, j'en ai des frissons. Pas que je l'aime pas, non, mais je l'ai déjà percuté dans la rue alors que je ne regardais pas où j'allais. Franchement, je ne m'attendais pas à tomber sur ce type. Il m'avait toisé du regard et avait grogné un instant en me disant de faire gaffe où j'allais. Wow, j'ai vraiment cru que ma poitrine allait exploser mon torse ! Sans compter cette fille qui m'avait toisée du regard. C'est bon, c'est pas comme si j'avais cherché à le rencontrer, loin de là. Cette nuit là, j'ai failli rêver de son regard perçant, de cet air qu'il avait prit pour me fixer. J'en ai encore des frissons, alors évitez le du mieux que vous le pouvez. De plus, la ruelle est plutôt calme, alors je ne préfère pas savoir par les journaux un possible meurtre. Sur ce, je vous laisse, j'ai un repas à faire. »
Vous voyez ? Ce n'est qu'une façade. Mais allons plutôt interroger un client de son bar, voulez vous ?
« Keith ? Mhn. Attendez, laissez-moi finir mon sandwich.
Ah, voilà. Excusez-moi. Bah, c't'un bon gars hein, ce type. Je vais souvent dans son café pour boire une tasse et le regarder bosser. C'est moi qui lui ai fait ses piercings, d'ailleurs. Oh, c'est pas un mauvais bougre, il tire juste un peu trop la gueule. J'lui ai déjà dit de sourire, hein ! Mais c'est juste hallucinant, il sait pas faire autre chose que faire la tronche. Lorsqu'il tente un sourire, c'est soit à croquer, soit totalement ridicule, alors il préfère ne rien faire. Enfin, tout du moins, si il vient à esquisser un quelconque rictus, il vaut mieux vous méfier. C'est pas le genre de sourire qu'on a envie de voir et encore moins venant de sa part, si vous voulez mon avis. Et méfiez-vous, n'allez jamais critiquer le fait qu'il se met du crayon aux yeux. Ahah, nan, sinon tu tiens pas à la vie, mon gars ! Il est pas du genre à passer à côté d'une insulte et le traiter de tafiole serait la dernière chose que tu ferais de ta vie. Alors, oui, il met souvent des bandages pour couvrir ses blessures mais derrière son apparence de gros dur, j'pense que tu peux tenter une conversation avec lui. C'est pas un mauvais gars, j'te dis. Keith est juste un peu distant, pas fort amical, même si une fois qu'on lui lance un défi, il ne peut s'empêcher de l'accepter. Là, dans ce cas, tu la verras, cette lueur qui trône dans son regard, cette lueur qui est plus belle que n'importe quelle autre lumière. »
Histoire ;
Oh, vous revoilà ! Et bien, à vrai dire, je me suis quelque peu renseigné sur la vie de notre chère hyène solitaire et je peux vous assurer qu'elle n'est pas de tout repos. Nous allons tout d'abord commencer par une personne assez importante dans sa vie. Alors installez-vous confortablement et écoutez attentivement son histoire.
« Oh, Keithounet ? C'est un amour ! Vous savez, ça fait déjà vingt-six ans que je suis mère et je ne le regrette pas du tout. Depuis son plus jeune âge, il a toujours été distant envers les autres. Il ne sortait que rarement et restait la plupart du temps cloîtré à la maison, dans les jupes de sa bonne vieille maman. J'ai toujours adoré mon fils et encore plus lorsqu'il revenait de l'école. Néanmoins, je pense que lui avoir caché sa véritable nature n'était pas une chose à faire.
C'était vers ses dix ans, là où il commençait seulement à aller vers les autres que ça a commencé. Je n'étais malheureusement pas là lors de sa première transformation, bien que j'aurais franchement aimé pouvoir admirer ce passage vers un tout nouveau monde. Comme moi, il possédait du sang de hyène. Son père était un humain à part entière, mais il avait fini par prendre du côté de sa chère mère. N'est-ce pas adorable ? ♥
Note, je vous dis ça mais je sais que c'était une rude période pour mon p'tit amour. Depuis que ses camarades de classe l'avaient vu se changer en cette bête soit disant « puante », sa relation avec le monde extérieur avait changé. Bien évidement, ce jeune garçon avait tout gardé pour lui et ne s'était pas ouvert à ses parents. Peut-être parce qu'il n'avait pas envie de m'inquiéter ? Qui sait. Je savais néanmoins qu'il ne contactait plus personne si ce n'était que sa famille. Et encore. Il a eu sa p'tite période, celle qu'on a tous lorsqu'on découvre ce qu'on est réellement. Il râlait, se faisait difficile.
Pourquoi ne suis-je pas comme les autres ?! Qu'il m'avait dit, en montrant les crocs. Ses gênes se manifestaient de temps à autre, très certainement parce qu'il ne les maîtrisaient pas encore. Ça avait son côté adorable, mais je ne pouvais nier l'existence de ses attributs de métamorphe. Il ne s'acceptait simplement pas et je dois avouer que son père n'aidait en rien. Il le laissait là, à faire ce qu'il voulait quand il le voulait. Jusqu'à ce que le directeur n'appelle.
Mais prenez donc place, asseyez-vous. Ne souhaitez-vous pas une tasse de café ? Tenez, histoire de vous réchauffer un peu. Je pense que cette histoire va être longue alors je préfère que vous soyez à l'aise. Où en étais-je ? Ah, oui, c'est ça ! Le directeur de son école m'avait appelé d'urgence pour me prévenir d'une bagarre qu'il avait eu avec un de ses camarades de classe. Ce jour là, il n'a rien voulu me dire, mais je me suis doutée de ce qu'il s'était passé de par une petite conversation avec le professeur. Depuis ce jour, il subissait des moqueries, encore et encore. Jusqu'à ce que ses « camarades » ne m'atteignent au niveau de leur propos. Le fait de savoir qu'il avait protégé sa p'tite maman me fait chaud au cœur, pas vous ? Enfin, si seulement ce gamin n'avait pas fini à l'infirmerie. Je du changer Keith d'école ce jour là et lui apprendre à contrôler son don d'une manière ou d'une autre.
Il ne fréquenta plus l'école pendant une bonne année avant de savoir contrôler pleinement ses attributs et c'est lorsqu'il pu enfin gérer ça correctement que je le ré-inscrivais dans un bon endroit, pas loin de Freswick où nous habitions. Ce n'était pas un endroit très peuplé mais il y faisait bon vivre. Il pouvait librement courir dehors, dans les champs qui s'étendaient à perte de vue. C'était près de la mer, là où il allait souvent se reposer. Parfois, il ne rentrait pas et restait à regarder l'océan pendant des heures. Il se faisait de plus en plus silencieux malgré le fait qu'il y ai toujours eu une bonne entente dans la famille.
Jusqu'à ce qu'une tragédie n'arrive et ne frappe son père. Une grave maladie le rongeait depuis déjà quelques années et c'est ce qui eu raison de lui. Nous faisions tous notre deuil, excepté lui. Son regard n'avait fait que fixer la tombe encore et encore. Je me souviens encore de son visage ; sérieux comme à son habitude. Il fronçait les sourcils, avant de tourner les talons et de s'éloigner du cimetière. Cette soirée là fut la plus calme de toutes. Aucune conversation, si ce n'était que pour l'appeler pour le repas. Ah, je lui avais fait un steak mariné ce jour là, accompagné de quelques pommes frites. Il adore ce plat, vous savez ? Pensez-y si vous venez à lui faire la cuisine un jour !
Puis, ses dix-sept ans arrivèrent à grand pas. Dès lors, il avait arrêté sa scolarité. Son état s'aggravait et il était de plus en plus de mauvaise humeur. Je ne savais pas ce qu'il le rongeait, mais une chose était sûre, c'est qu'à ce moment là, j'ai commencé à perdre contact avec lui. Il ne rentrait plus, sa chambre était vide et je ne lui parlais que de temps en temps.
Voilà, Monsieur. J'espère que ça vous conviendra ? Je suis désolée de ne pas pouvoir vous aider plus que ça et la suite s'avère certainement confidentielle. Allez lui demandez s'il le faut, mais je doute qu'il accepte ! »
C'est auprès d'un de ses bons amis que je pu savoir la suite. Alors je vous la conte, en espérant qu'elle vous plaira. L'endroit où je du me rendre n'était pas extrêmement plaisant, à quelques pas de la maison de sa mère qui se trouvait à Stromness.
« Ah Keith ! Bah, je traînais souvent avec lui, c'est vrai. À vrai dire, on était souvent à trois. Tout comme nous, Keith était un métamorphe et nous étions les seuls à l'accepter comme il l'était. Sa mère, disait-il, était tout pour lui et il ne voulait en aucun cas l'impliquer dans une quelconque affaire. Bon, après il lui montrait pas tant d'affection que ça mais je peux vous assurer qu'il y comptait grave ! On déambulait souvent dans les rues et c'est le jour de trop qui était arrivé. On devait avoir dix-huit ans ? Genre, y avait un gars, ce genre de gars qu'on aime pas voir. Il recherchait les non-humains, ceux qui sont de « basse classe » et qui sont là pour les servir. J'le voyais souvent et c'est avec notre plus grande haine qu'on les regardait faire leur sale boulot. Au final, on les aura toujours eu d'un mauvais œil, ces gars là.
Puis il a eu son p'tit appartement à lui, peinard et tout seul. On cachait notre véritable identité au monde extérieur et on se retrouvait souvent à cet endroit là, à fumer un ou deux joints tout en parlant de tout et n'importe quoi. Enfin, ça c'était avec un autre pote.Lui, il restait silencieux, il bronchait pas, nada, que dalle. Bien que même s'il venait à prendre la conversation, je doute sincèrement qu'elle serait très fructueuse. Y a un soir où il allait avoir ses dix-neufs ans qu'on a entendu ça. Un violent incendie avait ravagé plusieurs terres, y comprit une grande maison. C'était une grosse perte, mais on en su pas plus. Ce jour là, cet homme pourri s'y trouvait. Enfin, c'est ce qu'on a entendu parler. J'sais juste que ça avait pas plu à Keith. Du genre qu'il s'était rendu sur les lieux. Pour quoi faire ? J'en ai aucune foutue idée.
Bon, ouais, après, y a eu quelques rumeurs en disant qu'une jeune fille s'était échappée. On l'avait jamais vu, enfin pas moi en tout cas. Mais le fait de savoir que c'était une métamorphe a fait réagir le grand ténébreux. Il s'était levé et là, j'l'avais vu revenir avec la fille devant sa porte. Bah, c'est que j'habitais juste en face de chez lui à ce moment là, donc. Elle avait pas l'air bien, genre toute pâle. La preuve, c'était la gamine de la baraque qui avait été incendiée. J'me souviens qu'au début, elle bougeait pas, ayant apparemment un peu trop peur de ce qui se passait autour d'elle. En même temps, quand on a une vie telle que la sienne, c'est jamais gai. Ouais, ce foutu taré avec ses métamorphes, voyez ? Bah elle en venait. Pas directement, mais ce salaud avait réussi à lui pourrir la vie tout comme celle des autres. Il a pas fait le malin longtemps, d'ailleurs, l'enculé. Pendant qu'on préparait quelques plans, Keith lui avait proposé de rester dormir chez lui, vu qu'on était plus ou moins en sécurité. Ça faisait quelques temps qu'elle s'était habituée à son « chez elle » et qu'elle prenait un peu plus d'assurance de jour en jour. Ça faisait plaisir à voir et en plus de ça, ça ferait certainement pas d'mal à cette tombe ambulante qui pétait pas un mot d'la journée.
C'est à ses vingt-et-un ans qu'il a décidé de se bouger le fion. On avait laissé la p'tite fennec à l'appartement vu qu'on avait trop peur qu'elle soit blessée. Puis, elle était au courant de rien. On était partit en soirée, en sachant que ce trou d'uc serait seul à c'moment là. Puis je doutais fortement que les métamorphes qu'il tenait seraient du genre à se rebeller contre ceux qui veulent sa peau. Alors on a débarqué. On s'faisait discret histoire de pas se faire buter. Tout du moins, pas tout de suite. Y avait aussi Jerome à ce moment là. C't'un bon ami qui était vraiment prêt à tout pour qu'on se fasse respecter d'une manière ou d'une autre. On demandait pas grand chose, hein, on voulait juste la paix. Celle que ces humains nous bouffaient, celle qu'ils nous empêchaient d'avoir. Jamais on osait sortir en forme animale et à chaque fois on flippait bien lorsqu'un gars nous fixait de travers.
Alors on avait débarqué et forcé la sécurité. C'était un bain de sang ce soir là. Assommer la sécurité, éliminer quelques gardes et se faufiler jusqu'à sa salle à manger. Ce porc était en train de bouffer et s'était relevé, indigné en appelant à l'aide. Sauf qu'il n'y avait personne pour lui. Il s'retrouvait seul et c'est pas la « tigresse haute gamme » qu'il avait dans sa cage qui fit grand chose pour son grade. À ce moment là, c'est Keith qui s'en était chargé. J'avais jamais vu ce regard et j'l'ai plus jamais revu. J'en ai encore des frissons, j'vous jure ! Puis on s'est barré après avoir libéré tous les esclaves qui s'y trouvaient. On a rien d'mandé en retour et on s'est barré vite fait, revenant dans notre chez nous presque comme si de rien n'était. Puis on a du se barrer, vous voyez ? Fallait qu'on trouve un autre endroit pour vivre car on pouvait plus respirer correctement, surtout avec ce qui venait de se passer. On a du chopper nos papiers et prendre un bateau qui se faisait plus ou moins clandestin pour pouvoir aller sur l'Archipel d'Orcades. Je savais pas du tout ce que ça allait donner, mais en tout cas, on avait hâte d'y être et de quitter ce bled paumé.
Lindsey, la fameuse captive rousse était restée avec nous. Bizarrement, c'était même Keith qui s'était proposé de l'héberger. Ils restaient toujours ensemble ces deux là et elle tenait pas en place. Genre qu'il faisait un pas, elle en faisait un aussi. Je me demande bien comment il fait pour respirer. Après euh... J'les ai un peu perdu de vue. Ils vont et viennent, se baladent et tiennent un café pas très loin de chez eux. En fait, je me demande comment il fait pour la supporter. Une vraie barge, vous verrez ! Elle est totalement gaga de lui, elle sautille dans tous les coins et fait tout pour qu'il fasse gaffe à elle. Bon, depuis faut avouer qu'il a changé, le gamin. Il fou toujours autant les boules, mais j'ai l'impression qu'il parle plus qu'avant. Y a de quoi tenir une conversation, même de rire. Il râle souvent derrière son comptoir, à envoyer Lindsey au service. C'est une bonne ambiance, je dois avouer. Ça fait plaisir à voir, surtout en sachant qu'à Stromness, on a pas d'quoi craindre qui que ce soit vu que dans tous les cas, des métamorphes, ça court les rues.
Voilà, maintenant j'en sais pas plus. J'pense pas qu'il se soit passé quoi que ce soit d'intéressant après. »
Flyremoon ;
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